Joyeux anniversaire ! (gâteau de pâques au fromage blanc, Lenôtre)

Ce week end c'était l'anniversaire de mon homme et comme il avait réussi avec brio son épreuve gaufres j'ai décidé de lui faire un "trois toques" rien que pour lui... Une déclaration d'amour à la chantilly et aux fruits rouges entre autres !

Pour accompagner le tout je vous propose un de mes grands frissons littéraires d'adolescence :

"Madame de Clèves acheva de danser et, pendant qu'elle cherchait des yeux quelqu'un qu'elle avait dessein de prendre, le Roi lui cria de prendre celui qui arrivait. Elle se tourna et vit un homme qu'elle crut d'abord ne pouvoir être que Monsieur de Nemours, qui passait par-dessus quelques sièges pour arriver où l'on dansait. Ce prince était fait d'une sorte qu'il parut difficile de n'être pas surprise de le voir quand on ne l'avait jamais vu, surtout ce soir-là, où le soin qu'il avait pris de se parer augmentait encore l'air brillant qui était dans sa personne ; mais il était difficile aussi de voir Madame de Clèves pour la première fois sans avoir un grand étonnement. Monsieur de Nemours fut tellement surpris de sa beauté que, lorsqu'il fut proche d'elle, et qu'elle lui fit la révérence, il ne put s'empêcher de donner des marques de son admiration. Quand ils commencèrent à danser, il s'éleva dans la salle un murmure de louanges. Le Roi et les Reines se souvinrent qu'ils ne s'étaient jamais vu, et trouvèrent quelque chose de singulier de les voir danser ensemble sans se connaître."

ça c'est une rencontre ! et quelle histoire d'amour et de désirs, entre non-dits et grandes déclarations.... Un classique et un chef d'oeuvre.

GATEAU DE PAQUES AU FROMAGE BLANC

Attention la préparation débute la veille !

1 génoise de 20cm de diamètre (recette dans l'article "Côte d'ivoire")

50 g de sucre semoule

75 g de fromage blanc

300 g de chantilly ( 300 g de crème fleurette + 1 sachet de sucre vanillé)

200 g de confiture de framboise avec pépins

50 g de gelée de framboise

200 g de fraises ou de framboises fraîches (vous pouvez utiliser des cerises confites ou au sirop)

Sirop (200 g de sucre, 1 dl 1/2 d'eau, 1/2 dl de kisch ou quelques gouttes de vanille liquide)

• Préparer la génoise la veille. Le jour de la préparation couper la génoise en deux dans l'épaisseur avec un couteau scie. Réserver.
• Préparer le sirop : faire bouillir l'eau et le sucre, ajouter le parfum et laisser refroidir.
• Monter la chantilly et réserver ensuite au frais 3 grosses cuillères à soupe pour lisser le tour à la fin.
• Mélanger le sucre et le fromage blanc puis incorporer délicatement la chantilly.
• Puncher de sirop les fonds de génoise avec un pinceau.
• Poser un premier fond sur un cercle de carton (ou dans votre plat à tarte si vous n'en avez pas), étaler la confiture de framboise, lisser puis étaler une couche de 2cm de crème, lisser.
• Poser le deuxième fond puis recouvrir complètement le gâteau de crème.
• Lisser la surface et le tour puis dresser à l'aide d'une poche à douille un cercle de crème sur le bord du gâteau pour faire comme un nid.
• Réserver au frais pendant 3 heures.
• Lisser à nouveau l'ensemble en utilisant la chantilly.
• Remettre au froid pour 30mn au moins.
• Décorer le centre : déposer les fruits choisis et les recouvrir de gelée pour la brillance.
• Réserver au frais et servir/déguster dans la journée.

Mon truc en plus : j'ai placé des éclats de nougatine autour du gâteau pour ajouter du croustillant. (éclats de nougatine en sachet disponibles en grande surface rayon pâtisserie)

Et pour le livre... C'est là :

C'est presque le printemps ! (shortbread)

Je ne sais pas s'il y a une étude sur le sujet mais dès qu'il y a un rayon de soleil, j'ai envie de fleurir mon balcon et d'y prendre un petit verre... ou une tasse de thé ! Mes enfants quant à eux ne rêvent plus que de pique-nique et de goûters sur l'herbe.

Je vous propose donc aujourd'hui une recette de shortbreads pour le thé des parents et une recette de marbré pour les goûters au soleil.

SHORTBREAD

(pour une douzaine de pièces environ ou une grande vingtaine si vous choisissez de petits emporte-pièces)

100g de sucre

200g de beurre demi-sel (à température ambiante)

300 g de farine

• Sabler le beurre et le sucre.
• Ajouter la farine et continuer de sabler jusqu'à obtention d'une grosse boule de pâte (attention elle est très friable).
• Étaler entre deux feuilles de papier cuisson (la pâte doit faire environ 1 cm d'épaisseur)
• Réfrigérer 2 à 3 heures.
• Préchauffer le four à 150° (th.5)
• Découper vos formes dans la pâte (disques ou rectangles par exemple, vous pouvez aussi piquer légèrement le dessus à la fourchette pour y faire des dessins)
• Enfourner les gâteaux, attention la pâte doit toujours être bien froide.
• Cuire 20 à 30 mn, attention le gâteau ne doit pas blondir mais rester blanc.
• Saupoudrer éventuellement de sucre glace à la sortie du four.

Attention : la qualité du beurre est primordiale, si vous n'avez pas de beurre demi-sel au frigidaire vous pouvez utiliser du beurre doux et ajouter une cuillère et quart à café de sel (j'utilise de la fleur de sel).

MARBRE AU CHOCOLAT

Pour un moule à cake de 20 cm de longueur

10 g  de cacao en poudre

220 g de farine

220 g de sucre glace

1 sachet de sucre vanillé

125 g de beurre

3 œufs entiers

1/2 sachet de levure chimique

3 cl de lait

• Faire ramollir le beurre et mélanger avec le sucre glace et le sucre vanillé (plus facile au robot).
• Tamiser la farine avec la levure chimique, verser dans un saladier 1/3 de la farine et incorporer le premier œuf, renouveler deux fois l'opération.
• Mélanger les deux préparations.
• Mélanger le cacao en poudre et le lait. Verser un tiers de la pâte préparée précédemment dans un cul-de-poule et y incorporer ce lait chocolaté.
• Beurrer votre moule et verser successivement de la pâte blanche puis de la pâte chocolatée en alternant les deux préparations.
• Cuire à 180° pendant 30 à 40 mn environ.

Astuces : Pour une cuisson plus régulière et une jolie croûte vous pouvez laisser le gâteau prêt à être cuit quelques heures au réfrigérateur. Vous pouvez changer du marbré classique en jouant avec d'autres "colorants" que le lait chocolaté : il existe des pâtes de pistache, de noisette ou de praliné... vous pouvez aussi utiliser du café ou des fruits confits.

He did it ! (gaufres)

Bravo à mon valeureux mari qui a trouvé le temps de faire la recette des gaufres Lenôtre ! Il a reconnu que cette recette est plus complexe que celle qu'il suit d'habitude mais le résultat est incomparable !

Voici donc les photos de mon homme en pleine action et la recette tant attendue....

GAUFRES
Pour une quinzaine de gaufres environ

Masse 1
350 g de lait
1 pincée de sel
100 g de beurre fin
250 g de farine
8 oeufs entiers

Masse 2
250 g de lait
250 g de crème fleurette légère

• Chauffer le lait avec le sel, ajouter le beurre, faire bouillir.
• Hors du feu ajouter la farine.
• Remettre sur le feu pour dessécher un peu l'ensemble.
• Mettre la masse 1 dans un robot et mélanger à petite vitesse en incorporant les 8 oeufs un à un.
• Préparer la masse 2 puis l'incorporer à la masse 1 avec le fouet.

Votre pâte est prête, vous pouvez l'utiliser de suite ou la laisser reposer. Faire cuire les gaufres 2 mn environ de chaque côté.

Pour accompagner cette recette qui évoque notre enfance, je vous propose un livre sur les professeurs et les "mauvais élèves".... Daniel Pennac y aborde ses débuts difficiles à l'école et ses premières expériences de professeur. Comme un écho à tous nos "dys-quelque chose" mais aussi le récit d'une jolie "revanche" sur l'école grâce .... à l'école.  Pour le livre c'est par ici 

Résultat sans appel, mais.... (moelleux chocolat, cœur coulant)

Ce weekend est un peu chargé pour nous alors Ignace s'est engagé à faire les gaufres la semaine prochaine. Je vous ferai un reportage en images, c'est promis !

Pour consoler tout le monde, quoi de mieux qu'un cœur coulant au chocolat ? 

Cette recette est magique, ultra simple et m'a sauvée plusieurs fois du "Devine qui vient dîner ce soir?" Ignace en est spécialiste, la dernière minute c'est son truc à lui. Je garde un souvenir ému de l'invitation à dîner qu'il a lancée à son chef alors qu'ils étaient à 15 mn chrono de la maison... Il y eut donc au dîner : un risotto aux cèpes avec des Saint Jacques et un cœur coulant au chocolat, le tout exécuté en un temps record. Je me suis servi du temps de l'apéro pour monter le risotto, le bouillon ayant été préparé après confection de l'appareil pour le gâteau. 

Mon secret c'est de toujours avoir du parmesan au frigo, de l'arborio dans mes placards, des cèpes Picard et des saint Jacques (de Dieppe, le weekend de la coquille en novembre est fabuleux...et j'y fais mes provisions pour l'année) au congélateur. Pour le bouillon, j'ai ma botte secrète et ça c'est une autre histoire : j'ai appris le truc dans des cours de cuisine sur Saint Germain, je vous mets le lien ici. Si vous avez le temps, vous verrez que c'est convivial et vous repartirez avec plein d'astuces !

En ce seul jour de l'année consacré aux femmes, ce qui me révolte assez je dois dire, je vous livre donc le secret du bonheur en quelques minutes...Céline cette recette t'est dédiée, plus jamais de moelleux Picard après ça !

MOELLEUX / CŒUR COULANT AU CHOCOLAT 

Pour 4 à 6 ramequins

100 g de chocolat (à plus de 52%) et une douzaine de carrés à côté 

50 g de beurre

3 œufs

1 cuillère à soupe de farine

80 g de sucre : 40 de sucre glace et 40 de sucre semoule

• Préchauffer le four à 240°
• Mettre à fondre le beurre et le chocolat ensemble (vous pouvez utiliser le micro onde)
• Fouetter le sucre et les œufs 
• Mélanger beurre, chocolat, sucre et œufs.
• Ajouter la farine en pluie.
• Beurrer et fariner vos ramequins, y verser la pâte (remplir entre la moitié et les 3/4). 
• Enfoncer au cœur de votre pâte deux carrés de chocolat par ramequin. 
• Placer les ramequins sur une plaque de cuisson.

Ensuite, vous avez le choix : si c'est à consommer de suite vous enfournez pour 8 à 10 mn en fonction du résultat escompté, si c'est pour la fin du repas vous pouvez conserver vos ramequins au frais ( la cuisson sera alors de 9 à 11 mn).

Pour le livre, j'attends les suggestions sur les lectures qui mettent en avant la condition féminine.

En ce qui me concerne, j'aimerais cette fois vous proposer en livre léger et sucré comme une barbe à papa et que beaucoup ont déjà lu d'ailleurs. L'adaptation cinématographique est plutôt réussie, mais rien ne remplace le plaisir de sa lecture....

Pour le livre de la semaine, c'est donc ici....

Mardi Gras ! (crêpes à l'orange)

Aujourd'hui c'est un des jours préférés des enfants et des grands aussi, c'est "le jour des crêpes et des déguisements". A ma fille qui me disait que c'était presque comme Halloween il a fallu que j'explique que ce n'était pas le même héritage ni.... Bref, on va faire des crêpes.

Je vous livre ici une recette adaptée de celle des crêpes Suzette façon Lenôtre. Les crêpes Suzette sont des crêpes au Grand-Marnier et à l'orange, fourrées d'une crème pâtissière à l'orange, mais comme je n'avais pas le temps et que je suis loin d'égaler ma maman en la matière (qui les réussit magnifiquement bien...) j'ai simplifié la recette. Le résultat semble toutefois satisfaire le plus grand nombre.

CRÊPES A L'ORANGE

Pour une vingtaine de crêpes 

250 g de farine

80 g d'huile (au goût neutre type Isio4)

60 g de sucre

80 grammes de beurre

6 œufs

1 orange non traitée

2 cuillères à soupe de fleur d'oranger (pour les adultes : 1 cuill. de Grand-Marnier et 1 cuill. de rhum vieux)

3/4 de litre de lait

1 sachet de levure (environ 10 grammes)

• Faire un beurre noisette (le faire bouillir et attendre qu'il ait une légère odeur de noisette, attention il doit être à peine coloré)
• Mélanger au fouet : farine, huile, sucre, levure, œufs, parfum (eau de fleur d'oranger ou alcool), les zestes de l’orange hachés très fins (ou râpés), le beurre noisette avec 2dl de lait pour obtenir un mélange consistant et lisse. Ajouter du lait progressivement, garder 2 dl environ pour alléger la pâte juste avant la cuisson.
• Laisser poser au frais 15 à 30 mn (ou plus si vous voulez la faire à l'avance, ne pas s'inquiéter si quelques grumeaux de beurre se forment, il faut juste fouetter un peu la pâte avant utilisation)
• Faire chauffer la poêle avec un peu de beurre pour la cuisson.(vous pouvez aussi utiliser de l'huile)

Un truc en plus : si vous les faites à l'avance, afin de les conserver au chaud sans les désécher, vous pouvez les placer couvertes dans un plat au bain-marie.

Je les fais aussi sans zeste dans la pâte mais je râpe l'orange pendant la cuisson sur les crêpes (comme ça les enfants qui n'aiment pas l'orange ont des crêpes "natures").

Pour ce week-end je vous propose un autre sondage : mardi gras ce sont aussi les gaufres. Il se trouve que la recette 137 est celle des gaufres et que mon mari adore les faire. Un petit défi à lancer ? Qui serait d'accord pour que ce soit Ignace qui prenne les commandes de la cuisine et du blog ce week-end ? Personnellement, je vote pour ! A vous de faire votre choix sur le bandeau situé en haut du blog. Vous avez jusqu'à vendredi minuit !

Madeleine, Financier ou... pain grillé ? (madeleines et financiers)

... C'est la question qu'essaient de résoudre certains spécialistes littéraires autour d'une tasse de thé. 

Je me contenterai aujourd'hui de vous livrer deux recettes  très simples d'apparence mais qu'il faut vraiment bien respecter pour obtenir le résultat escompté.

Avec ces recettes, quelques extraits d'un des plus beaux livres du XXème siècle et ... le lien pour se procurer ce qui est à mon sens une de ses meilleures éditions.(pour le lien c'est par ici... ou sur l'image de couverture, comme d'habitude !)

"Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. » Et, une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil m’éveillait ; je voulais poser le volume que je croyais avoir encore dans les mains et souffler ma lumière ; je n’avais pas cessé en dormant de faire des réflexions sur ce que je venais de lire, mais ces réflexions avaient pris un tour un peu particulier ; il me semblait que j’étais moi-même ce dont parlait l’ouvrage : une église, un quatuor, la rivalité de François Ier et de Charles Quint. Cette croyance survivait pendant quelques secondes à mon réveil ; elle ne choquait pas ma raison mais pesait comme des écailles sur mes yeux et les empêchait de se rendre compte que le bougeoir n’était plus allumé."

FINANCIERS

Pour une trentaine de petits gâteaux environ.... 

Vous pouvez utiliser des petits moules à tartelettes mais vous trouverez sans problème des plaques de moules à financiers dans le commerce (préférer ceux en silicone, plus simples pour le démoulage)

170 g de beurre (+ 30 g pour les moules)

5 blancs d’œufs (environ 155 g)

250 g de sucre glace

135 g d'amandes en poudre

55 g de farine

• Préchauffer le four à 250° (th 9/10)
• Faire du beurre noisette : le faire fondre et le cuire jusqu'à ce qu'il ne bouille plus, il prend le goût de la noisette et se colore à peine.
• Mélanger le sucre, les amandes en poudre et la farine dans un bol. Incorporer les blancs d’œufs en travaillant le mélange puis ajouter le beurre noisette chaud.
• Bien beurrer les moule (je fais fondre le beurre dans un petit récipient et j'utilise un pinceau ou un mouchoir en papier pour mieux étaler le beurre fondu dans les moules)
• Remplir les moules à mi-hauteur, ne pas remplir au-delà des 2/3 car les financiers gonflent légèrement à la cuisson.
• Commencer la cuisson à 240°(th8) pendant 5 mn (maximum, parfois je ne les mets que 4 mn) puis à 200° (th6) pendant 5 mn. Éteindre le four et attendre 5 mn avant de sortir les plaques du four. Démouler chaud sur du papier sulfurisé.

Conservation : 6 jours dans une boîte hermétique (si vous y arrivez, chez moi ils dépassent rarement les 24 heures...)
Mon truc en plus : j'aime beaucoup le goût de l'amande et j'ajoute parfois une ou deux gouttes d'extrait d'amande amère dans le mélange. Vous pouvez aussi essayer avec de l'extrait de citron.

Pour accompagner la recette du petit gâteau proustien par excellence....

 " Il y avait déjà bien des années que, de Combray, tout ce qui n’était pas le théâtre et le drame de mon coucher n’existait plus pour moi, quand un jour d’hiver, comme je rentrais à la maison, ma mère, voyant que j’avais froid, me proposa de me faire prendre, contre mon habitude, un peu de thé. Je refusai d’abord et, je ne sais pourquoi, me ravisai. Elle envoya chercher un de ces gâteaux courts et dodus appelés Petites Madeleines qui semblaient avoir été moulées dans la valve rainurée d’une coquille de Saint-Jacques. Et bientôt, machinalement, accablé par la morne journée et la perspective d’un triste lendemain, je portai à mes lèvres une cuillerée du thé où j’avais laissé s’amollir un morceau de madeleine. Mais à l’instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m’avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant d’une essence précieuse: ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était moi. J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D’où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu’elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu’elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D’où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l’appréhender ?"

MADELEINES (parfumées à la vanille)

pour 30 madeleines

3 oeufs
110 g sucre
2 sachets de sucre vanillé
20 g de miel doux
150 g de farine
125 g de beurre doux
1 pincée de sel
5 g de levure chimique
1 gousse de vanille

• Faire ramollir le beurre quelques secondes au micro-onde.
• Dans un robot ou au fouet électrique, battre les oeufs avec les sucres, la pincée de sel et le miel jusqu’à ce que le mélange blanchisse et double de volume.
• Ajouter la farine et la levure. Mélanger doucement.
• Ajouter ensuite le beurre pommade.
• Couper la gousse de vanille en deux dans la longueur et gratter l’intérieur des gousses avec la pointe d’un couteau pour en sortir les grains. Les ajouter à la préparation et mélanger.
• Mettre la préparation au réfrigérateur pour 2 heures minimum.
• Préchauffer le four à 230°C.
• Beurrer et fariner les moules à madeleines, même s’ils sont en silicone.
• Mettre une cuillère à soupe de pâte dans chaque alvéole sans chercher à l’étaler.
• Enfourner et baisser immédiatement le four à 200°C.
• Au bout de 3 à 4 minutes, le centre de la madeleine forme une petite dépression. Baisser encore la température du four à environ 180°C et poursuivre la cuisson. A la place de la dépression va se former le bombé caractéristique de la madeleine, la fameuse "bosse".
• Lorsque les madeleines sont dorées et bombées (4 à 7 minutes supplémentaires en fonction des fours), les sortir du four et les démouler immédiatement sur une grille pour qu’elles refroidissent.

Attention ! C’est le choc thermique (différence de température) qui permet d’obtenir une belle bosse. Il faut donc absolument laisser reposer la pâte au réfrigérateur avant de la faire cuire.



Les photos de madeleines ne sont pas encore prêtes alors je vous propose ici des photos de madeleines "financières" ! En espérant que tout cela vous donne envie de vous lancer... Et pour répondre à une amie : non, je ne finance pas les cures d'amaigrissement !